Ollioules : restaurant Les Etiquettes

Tout nouveau et déjà tellement séduisant ! Le restaurant Les Etiquettes vient d’ouvrir ses portes en plein centre d’Ollioules. Ludovic Lamont et Gaëlle Lebrun ont quitté l’entrée des gorges pour investir la place Trotobas, montant en gamme la qualité de leur prestation. Découverte.

Restaurant Les Etiquettes à Ollioules

On les avait rencontrés dans leur Antidote qui nous avait déjà conquis avec sa jolie cuisine de marché. S’ils ont gardé leur restaurant à l’entrée des gorges d’Ollioules, confiant les clés à leur fils Christopher et à Andrew, jeune cuisinier passé par l’Auberge des Maures, l’opportunité de reprendre l’ex-Promis a donné au couple Ludovic Lamont et Gaëlle Lebrun l’occasion d’investir la place Tortobas et de prendre leur quartier en plein centre d’Ollioules.

Dans un cadre soigné, épuré et élégant, seulement 18 couverts dans la salle intérieure (un peu plus aux beaux jours en terrasse), Gaëlle tout en sourire et délicatesse, s’épanouit à accueillir ses hôtes qui n’auront pas attendu longtemps avant de les retrouver. Seulement 3 jours après l’ouverture, la salle affichait complet !

Tatin d’oignons

Au déjeuner, en semaine, le chef propose une sympathique formule à 24 € (entrée, plat, dessert), ce jour-là une Tatin d’oignons doux des Cévennes et chèvre Sainte-Maure en entrée, un Quasi de veau, mousseline de carottes des sables, beurre noisette aux salicornes pour le copieux plat et un carpaccio d’ananas rôti légèrement assaisonné de Piment d’Espelette pour ficeler un déjeuner au rapport qualité-prix plus indéniable.

Saint-Jacques

Pour le reste, pour se faire plaisir et prendre le temps d’apprécier, le chef compose une ardoise courte avec deux choix au déjeuner, trois au dîner où les plats sont plus travaillés, produits de saison, qualité et générosité séduisent d’emblée.

On patiente avec un Velouté de courge butternut et crème fouettée au lard fumé, on se laisse tenter par le Carpaccio de Noix de Saint-Jacques à l’huile de noisette (11 €) agrémenté d’une feuille d’huître pour surprendre les papilles, d’oeufs d’escargots pour l’audace et l’inédit, la fleur de pensée pour la couleur.

On poursuit avec les filets de turbot, crosnes, poire marinée à la bergamote et poivre de Séchuan, légumes vapeur de saison (24 €), généreux et goûteux.

Norvégienne

Bien que rassasiés, la carte des desserts nous fit de l’oeil, Pavlova aux agrumes, véritable moelleux au chocolat, on fond finalement sur une traditionnelle Omelette norvégienne, flambée au Grand Marnier (9 €) aussi délicieuse que jolie… et finalement terriblement à la mode ! La tradition a du bon !

Dans cette jolie salle, la cuisine bistronomique du chef prend une nouvelle dimension. On sent le couple heureux d’être là, tout à son plaisir d’avoir trouvé un cadre à la hauteur de leurs ambitions, qui consistent simplement à étoffer leur réseau de producteurs locaux pour suivre au plus près la saison, travailler de nouveau plats, mis en scène avec plus d’élégance. Mieux recevoir pour continuer à satisfaire leurs fidèles clients. Des étiquettes à découvrir et à suivre !