Montauroux : Le Bo'M by Eric Maio

On l’avait quitté fin 2015 dans son Auberge étoilée qu’il avait alors vendue à David Carré, en ce printemps, le chef Eric Maio reprend du service, toujours à Montauroux, cette fois-ci au Bo’M. Découverte.

Eric Maio au Bo’M à Montauroux

Réputé chef de Montauroux, quand Eric Maio avait annoncé fin 2015 vendre son Auberge étoilée, la nouvelle avait fait grand bruit. Il avait alors eu besoin de souffler et de faire une pause après 20 ans passé à tenir les fourneaux de la réputée maison. C’est David Carré qui a racheté les lieux, devenus depuis Le Carré d’Ange.

Et sans crier gare, le 20 mars 2017, Eric Maio reprenait du service, toujours à Montauroux, en reprenant le Bo’M. Virage à 180° pour le chef étoilé qui ouvre cette fois-ci un bistrot dans la zone commerciale Horizon, à l’entée de Montauroux, avec une cuisine à prix étudié. Ce qui n’a pas changé? La qualité, le savoir-faire et la générosité du cuisinier.

Le Bo’M by Eric Maio à Montauroux

Au Bo’M, Eric Maio propose chaque midi une suggestion du jour à 12 €, ainsi qu’une ardoise, courte, 3 entrées, 3 plats, 3 desserts qui permettent de composer un menu à 28 € qui varie en fonction du marché. On débute avec de succulents Berlingos de Gorgonzola et Noix, pointes d’asperges vertes et crème truffée. Une entrée gourmande, généreuse, on ne peut résister au plaisir de saucer l’assiette!

Berlingo de gorgonzola et noix, pointes d’asperges, crème truffée

On poursuit ce jour-là avec un Sauté de canard aux olives avant de terminer sur une très appropriée Crème Brulée à l’hibiscus. Le rapport qualité-prix est indéniable.

Les inconditionnels fans de l’Auberge retrouveront l’incontournable Truffe que le chef aime tant, celle fournie par Hugou Dumas en fonction de la saison, ainsi que quelques-uns de ses plats Signatures, dont le sublime Pigeon, préparé en croûte, avec foie gras, blettes, pignons (35 €). On le déguste les yeux fermés pour encore mieux savourer.

Le pigeon en croûte

On ne change pas un cuisinier. Le savoir-faire est bel et bien là, la précision des cuissons, la justesse des goûts et la générosité aussi. Eric Maio confie vouloir s’amuser, ne pas se donner de limite, se laisser porter par le marché et son instinct. On se laisse volontiers embarquer dans son tout nouveau Bo’M.