Une toute jeune adresse à Bandol qui a vu le jour au printemps, Cécibon porte bien son nom ! A tout juste 26 ans, après quelques belles expériences formatrices, le chef Céclien Marongui, épaulé par son père, vient de créer son propre restaurant, stylé et à son image. Découverte pleine de jeunesse.
Voilà une nouvelle adresse bandolaise pleine de fraîcheur ! A tout juste 26 ans, Cécilien Marongui, épaulé par son papa Daniel, et accompagné de son complice pâtissier Damien Zych, a franchi le pas et créé une adresse à son image, Cécibon.
On l’avait rencontré en 2013 alors qu’il remportait le concours du Meilleur Elève du lycée hôtelier Anne-Sophie Pic, augurant d’un bel avenir alors que ses professeurs ne tarissaient d’éloges. Depuis, Cécilien a fait son chemin et enchaîné les belles expériences : un stage chez Arnaud Donckele à La Vague d’Or à Saint-Tropez, comme un « déclencheur », puis un an chez Yannick Alléno avant de rejoindre Jean-Louis Nomicos pour l’ouverture de la Fondation Louis Vuitton à Boulogne-Billancourt.
De retour dans le Var, il travaille à l’hôtel l’Ile Rousse à Bandol avant de créer sa petite entreprise baptisée Cécibien. Mi food-truck mi-traiteur, en deux ans, il se bâtit une belle réputation au marché de Bandol grâce à ses plats à emporter fait-maison. Il franchit le pas en mai 2018 en ouvrant les portes de son restaurant, Cécibon.
A deux pas du port, dans une rue en retrait et au calme, il fait appel au cabinet Eya Architecture pour relooker les lieux, ambiance contemporaine et tendance, esprit Fooding et jeunesse à 200% ! Mais portons attention à l’assiette où Cécilien régale d’une cuisine personnelle, servie avec entrain par son papa Daniel, son premier fan.
On laissera le menu unique à 42 € pour une prochaine fois, en optant pour la liberté d’une carte courte et efficace. Au Carpaccio de Saint-Jacques, vinaigrette aux fruits de la passion et dattes (18 €), on a préféré l’originalité de l’oeuf parfait, émulsion de maïs, champignons et caramel au curry madras (14 €), osé mais justement équilibré.
Enthousiasmé par cette mise en appétit réussie, on poursuit avec un Paleron braisé, carottes extra-confites, crème à l’ail et jeunes pousses (23 €), fondant à souhait, réconfortant par ce jour de pluie, tandis que le reste de la salle opte pour l’Os à moelle et coques sautées en persillade, déstructuré sans l’os, servi comme un nid entouré de pommes paille faites maison. D’autres épicuriens opteront pour les suggestions à la truffe, d’Alba s’il vous plait en cette saison, proposée avec pâtes fraîches (34 €) ou en brouillade (26 €), simplement pour ne pas dénaturer la qualité de ce produits si rare et si recherché.
On ne peut faire l’impasse sur la partie sucrée réalisée par Damien Zich, pâtissier complice. On aurait pu choisir le Carpaccio de pommes au Yuzu, crémeux gingembre, sablé, cubes de chocolat Dulcey (13 €), on aurait pu goûter la Pavlova aux fruits exotiques, confit mangue-passion, meringue croquante et chantilly ((14 €) mais la Tarte fine aux trois chocolats, sablé chocolat au lait, ganache chocolat noir, praliné noix de cajou, pétale de chocolat blanc et fleur de sel pour titiller les papilles (14 €) déjà un incontournable, LE succès de cette carte sucrée a comblé avec équilibre notre gourmandise.
On apprécie l’enthousiasme et la bonne humeur de Daniel en salle, on se laisse séduire par la cuisine personnelle de Cécilien, pleine de fougue, de jeunesse, d’envie de bien faire et de réussir, on est conquis par la sagesse et la maitrise des desserts de Damien. Six ans après l’avoir rencontré, le meilleur élève du lycée a pris son envol, et il est bon de se dire que ce jeune chef n’en est, finalement qu’à ses débuts, le début d’une belle histoire.
Cécibon en images…
Pratique
Cécibon
3, rue de la Paroisse
83150 Bandol
09.62.51.18.87.
Ouvert midi et soir, sauf mercredi et jeudi
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